À la suite d’un grave accident de la route le 1er novembre 2013, Éléonore Aubin décide de se reconvertir et de se former au shiatsu. Elle se déplace en Bresse pour soigner des patients qui n’ont plus de secret pour elle : les animaux.
Le destin d’Éléonore était tracé : « J’ai fait un master en gestion financière à Lyon. Mon but était de racheter le garage automobile de mon père ». L’accident qu’elle a subi a remis sa vie en question. Passionnée par les animaux et cavalière depuis l’âge de 3 ans, elle a décidé de faire ce qui l’anime depuis le plus jeune âge :
« J’ai toujours voulu travailler avec les chevaux. Mes parents me disaient que j’allais mourir de faim dans ce milieu. Après mon accident, j’ai trouvé une initiation au shiatsu pour soigner les chevaux ».
Depuis, elle n’a jamais arrêté. À 30 ans, cette pétillante jeune femme a su élargir ses compétences pour soigner chiens et humains grâce à cette pratique.
Après deux ans d’apprentissage, la praticienne a créé son entreprise. Discipline de la médecine chinoise, le shiatsu permet au corps d’être plus fluide grâce à la pression des doigts. L’énergie doit circuler correctement dans le corps, afin que la personne ne tombe plus malade.
« Ce n’est pas pour guérir mais pour empêcher que la maladie arrive » précise la jeune femme. Une de ses clientes, Cécile Sergent, constate les bienfaits sur ses animaux : « Sur le moment, j’ai vu la détente des chevaux et de mon chien qui restait couché à ses pieds pour bénéficier de son énergie. Par la suite, ma jument ne boitait plus ».
Comme elle le dit si bien : « Il n’y a pas de hasard dans la vie ». Débordante d’amour pour les animaux, Éléonore dédie une place toute particulière à six chevaux, trois ânes, deux chiens et sept chats dans son cocon familial. Si les animaux ne parlent pas notre langage, cette grande passionnée les comprend : « Il y a un lien incroyable quand nous sommes nous-même avec les animaux et qu’on partage ce qu’on est au sens profond. L’animal nous donne des choses extraordinaires et sans compter ».
Différents des humains et jamais dans le jugement, les animaux lui ont tant apporté : « J’ai toujours été hyper émotive et le monde ne permet pas trop ça. Le contact des animaux me permet d’être moi-même ». Elle ne peut imaginer sa vie sans animaux : « Quand je serais en maison de retraite, j’aurais au moins un hamster » conclut-elle, avec ce sourire aux lèvres qui ne l’a pas quitté de l’entretien.
Contact :
- Éléonore Aubin
- 07 88 48 82 71
Rédactrice : Lisa Sergent